Pourquoi la création de l’ASA « Vivre avec la mer »

Pourquoi la création de l’ASA « Vivre avec la mer » ?

Sur le périmètre identifié en pièce jointe, les communes de Annoville, Hauteville-sur-mer et Montmartin-sur-mer sont soumises à des aléas d’érosion et d’inondation menaçant à terme un ensemble de propriétés. Sur ce périmètre, des centaines de maisons (résidences principales ou secondaires), des terrains de camping, des parcs résidentiels de loisir, des centres de vacances, des centres de loisirs, des emplacements de pique-nique, un centre nautique, un centre hippique, un centre de tennis, des commerces, un cinéma, un office du tourisme, un centre informatique, un marché hebdomadaire, des parcours touristiques, des terrains cultivés. Une activité permanente plus importante en été.

La densité des activités et des constructions implique un « coût humain et financier considérable en cas de défaillance des protections actuelles.

Une vulnérabilité AVEREE.

En 2013, cette vulnérabilité a été confirmée lors de l’étude de danger. Cette étude a prescrit des mesures de réduction des risques ainsi que les délais de mise en œuvre.

Deux ASA sur un périmètre ne couvrant pas l’ensemble des zones à protéger.

ASA « Le Marais Sud » de Montmartin : Surface cadastrale de 207 098 m2, 156 parcelles, 97 mandataires, défendue par une digue de 380 mètres linéaires.

ASA de Hauteville : Surface cadastrale 259 310 m2, 627 parcelles, 609 mandataires, défendue par une digue de 845 mètres linéaires, et par la dune des Garennes.

Une réglementation et des études en cours ouvrant à de nombreux travaux.

Un plan de prévention des risques littoraux (PPRL) a été prescrit le 20 novembre 2011 sur un périmètre incluant les communes de Montmartin-sur-mer, Hauteville-sur-mer, Annoville. Il arrive à son terme. La nature des risques pris en compte dans ce plan concerne la submersion marine, la migration dunaire, le recul du trait de côte et le phénomène d’inondation concommitant (débordement de cours d’eau, remontée de nappe et ruissellement).

HISTORIQUE de la DEMARCHE.

En 2013, dans ce contexte les 2 ASA actuelles ont pris l’initiative de faire une demande de création de l’ASA « Vivre avec la mer » et ce en concertation avec les maires des 3 communes et la Communauté de communes. A l’issue de la création, les 2 ASA historiques seront dissoutes.

ASA « VIVRE AVEC LA MER »

Afin de pouvoir mettre en œuvre les travaux projetés sur plusieurs années et ainsi de défendre leurs intérêts, les propriétaires riverains sont invités à se regrouper en Association Syndicale Autorisée « Vivre avec la mer » : Surface cadastrale de plus de 1 000 000 m2, 1200 parcelles près de 1000 adhérents.

 Les propriétaires pourront ainsi :

  • Se donner un outil de pilotage et être interlocuteur reconnu auprès des pouvoirs publics et collectivités territoriales.
  • Agir de manière cohérente sur un périmètre commun de vulnérabilité.
  • Se donner les moyens humains et financiers de conduire les projets.
  • Accompagner les autres gestionnaires d’ouvrage de protection du périmètre.

Qu’est ce qu’une ASA ?

Les Associations Syndicales Autorisées (ASA), constituent un groupement de propriétaires réunis dans un périmètre déterminé pour exécuter des travaux d’intérêt général de construction ou d’entretien.

Elles sont créées à l’initiative d’un ou plusieurs propriétaires intéressés, d’une collectivité ou d’un groupement de collectivités territoriales ou de l’autorité administrative. Le projet de création est soumis à enquête publique.

A l’issue de cette dernière les propriétaires sont appelés à se prononcer sur le projet de statuts qui est adopté à la majorité des propriétaires représentant les deux tiers de la superficie. Un arrêté préfectoral publié au recueil des actes administratifs autorise ensuite la création de l’Association Syndicale Autorisée.

Les ASA sont des établissements publics à caractère administratif, personnes morales de droit public. Les délibérations de l’assemblée des propriétaires et les actes ayant un impact financier fort sont soumis au contrôle du Préfet. Leur comptabilité – recettes et dépenses- est exécutée, sous sa responsabilité, par un comptable public, comptable direct du trésor ou agent comptable.

Conclusions d’études – Vigilance actions.

Nous arrivons fin décembre 2019 au terme d’études et de programmes engagés depuis plusieurs années.

En voici ci-dessous une synthèse.

  • Le rapport du député Stéphane BUCHOU (Quel littoral pour demain – Vers un nouvel aménagement des territoires côtiers adapté au changement climatique –https://www.ecologique- solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2019.11.29_Quel-littoral-pour-demain.pdf), remis il y a quelques jours au 1er Ministre
  • La signature du PAPI (Octobre 2019 ) et ses conséquences.
  • Les solutions proposées pour la digue des Garennes dans le cadre du rapport final étude hydro-sédimentaire. (décembre 2019)
  • Les préconisations à l’horizon 2040 – 2100 dans le cadre « Un littoral pour demain » (Décembre 2019 )

Les collectivités disposent donc des outils nécessaires pour les prises de décisions d’actions opérationnelles.

Est attendu au 1er trimestre les premières mesures et l’arbitrage sur le choix de solutions structurantes notamment dans le cadre du Papi.

L’ASA « vivre avec la mer », engagée dans toute ces études et programmes, s’attachera à voir se réaliser les actions dans les prochaines semaines.

Manche Libre du 9 août 2019 : Érosion côtière : en plein tour de France des littoraux, un député s’arrête à Coutainville

Au centre, Edith Harzic, Sous-préfète de Coutances, Christian Goux, vice-président au GEMAPI, Jackie Bidot président de Coutances Mer et Bocage et Stéphane Buchou, député de la 3e circonscription de Vendée, entourés de leurs collaborateurs. Une réunion qui s’est tenue jeudi 8 août 2019 à l’école de voile d’Agon-Coutainville.

Jeudi 8 août 2019, le député LREM Stéphane Buchou, député de la 3e circonscription de la Vendée et membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, est venu à Agon-Coutainville (Manche) dans le cadre de son tour de France des littoraux.

Stéphane Buchou, député En Marche de la 3e circonscription de la Vendée, membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, est venu jeudi 8 août 2019 à Agon-Coutainville (Manche) dans le cadre de la mission parlementaire « sur l’adaptation des territoires littoraux face à l’évolution du trait de côte ».

Plusieurs visites sur le terrain

L’objectif de cette journée a été de présenter à Stéphane Buchou l’ensemble des actions envisagées et celles qui ont été réalisées depuis de nombreuses années en matière de gestion des risques littoraux.

Lors de cette visite, le député a découvert : la Samaritaine, à Lingreville, la digue des Garennes, à Hauteville-sur-Mer, la Pointe de Montmartin-sur-Mer, la dune de la Poulette d’Agon-Coutainville, la cale de Gonneville de Blainville-sur-Mer, ainsi que les géotubes, de Gouville-sur-Mer.

Un tour de France des littoraux

Stéphane Buchou réalise un tour de France des littoraux. Parmi ses destinations, il a choisi de s’arrêter à Agon-Coutainville. Son équipe et lui travaillent sur l’écriture d’un texte de loi à propos de l’érosion côtière. Le rapport sera prochainement rédigé et émis en consultation. Agon-Coutainville servira d’exemple à la rédaction du rapport. La mission du député est selon lui de « faire une loi pour les territoires, donc de rencontrer et échanger avec ceux qui y vivent et qui savent« .

La sous-préfète, Edith Harzic, souligne l’importance d’une journée comme celle-ci afin d’obtenir « une caisse à outils qui s’adapte aux besoins des maires et des collectivités« .

Manche Libre du 13 juillet 2019 – Visite d’Emmanuelle Wargon dans la Manche : « La transition écologique se fait ici, localement »

Avant la signature du contrat de transition écologique, à Coutances (Manche), la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et les élus se sont rendus lundi 8 juillet 2019, à Montmartin-sur-Mer.

Par : Davy Delmotte

Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, a signé lundi 8 juillet 2019, en fin de matinée, à Coutances (Manche), le contrat de transition écologique avec Coutances Mer et Bocage. Neuf millions d’euros seront débloqués pour financer des actions.

« Reconnaître tout ce qui a déjà été fait et permettre une accélération des actions et des expérimentations grâce à ce contrat. » La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Emmanuelle Wargon, s’est rendue lundi 8 juillet 2019, à Montmartin-sur-Mer (Manche) puis à Coutances, dans le cadre de la signature du Contrat de transition écologique.

Un contrat à 9 millions d’euros

Cet outil pour lequel la communauté de communes Coutances Mer et Bocage a été retenue est soutenu financièrement par l’État et une dizaine d’acteurs socio-économiques du territoire. Neuf millions d’euros sont programmés pour réaliser 26 actions. Le contrat est composé de cinq grands axes : la reconquête de la qualité des eaux, l’érosion du littoral, l’économie circulaire des ressources locales valorisées, la production des énergies renouvelables et l’éducation à l’environnement. Côté actions, une évolution des pratiques d’élevage ovins et bovins sera programmée, la station de traitement des eaux de Coutances rénovée et modernisée, ou encore des biens situés en zone à risque sur la pointe de Montmartin-sur-Mer délocalisés.

Visite du havre de la Sienne

La ministre s’est rendue avec les élus près du havre de la Sienne et à la station d’épuration de Montmartin. Différents acteurs ont pu présenter une action. La jeune association Il est encore temps Coutances s’est aussi présentée aux élus. Près du havre, la ferme du Marais est un exemple d’entreprise agricole menacée par la montée des eaux. Le contrat de transition écologique doit justement tenter de trouver une solution de relocalisation.