Auteur/autrice : simon

Conclusions d’études – Vigilance actions.

Nous arrivons fin décembre 2019 au terme d’études et de programmes engagés depuis plusieurs années.

En voici ci-dessous une synthèse.

  • Le rapport du député Stéphane BUCHOU (Quel littoral pour demain – Vers un nouvel aménagement des territoires côtiers adapté au changement climatique –https://www.ecologique- solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2019.11.29_Quel-littoral-pour-demain.pdf), remis il y a quelques jours au 1er Ministre
  • La signature du PAPI (Octobre 2019 ) et ses conséquences.
  • Les solutions proposées pour la digue des Garennes dans le cadre du rapport final étude hydro-sédimentaire. (décembre 2019)
  • Les préconisations à l’horizon 2040 – 2100 dans le cadre « Un littoral pour demain » (Décembre 2019 )

Les collectivités disposent donc des outils nécessaires pour les prises de décisions d’actions opérationnelles.

Est attendu au 1er trimestre les premières mesures et l’arbitrage sur le choix de solutions structurantes notamment dans le cadre du Papi.

L’ASA « vivre avec la mer », engagée dans toute ces études et programmes, s’attachera à voir se réaliser les actions dans les prochaines semaines.

Fin des travaux de rechargement de sable. Niveau de plage en question.

Ce samedi 2 juin 2018  les derniers tombereaux de sable ont été déplacés. Cette campagne aura duré 3 semaines. Un relevé topographique va être réalisé prochainement. L’évolution de ce dépôt sera ainsi observé. Le niveau de sable se situe autour de 11,50m. 1 m de plus permettrait de protéger  les digues jusqu’à des coefficients 90. C’est une piste à étudier.

 

Protection de la dune des Garennes à Hauteville sur Mer- Travaux en cours

Des travaux sont en cours pour protéger la dune des Garennes jusqu’à la cale de « la bréquette », la cale nord. Du géotextile est placé et recouvert de blocs récupérés sur le dernier épi en place. Ce type de protection a montré toute son efficacité lors des dernières tempêtes.

En attendant la jonction entre la digue sud et la digue nord.

« Qu’on nous laisse le moyen de prendre la décision »- Manche Libre du 13 janvier 2018

Pierre-Marie Lamellière est président de l’Association syndicale autorisée (ASA). Très investi sur le sujet de l’érosion du littoral, il donnera une conférence samedi 13 janvier, à 15 h, à Coutances (Manche).

Pierre-Marie Lamellière va tenir une conférence sur l’érosion maritime.

« Vivre avec la mer » est le titre d’une conférence qui sera donnée samedi 13 janvier 2018, à Coutances (Manche). Pierre-Marie Lamellière sera l’animateur. Adjoint au maire de Hauteville sur Mer et conseiller communautaire depuis 2014, l’élu est aussi Président de l’association syndicale autorisée (ASA) « Vivre avec la mer ». Il a notamment travaillé à la fusion des deux ASA de Hauteville sur Mer et de Montmartin sur Mer, et est à l’origine du Programme d’actions et de préventions des inondations (PAPI).

En retraite depuis l’été 2011, il est aussi le président de l’association Festival Terre et Grandes Marées, qui a notamment organisé les animations du 70e anniversaire de la Libération. Pierre-Marie Lamellière a vécu une bonne partie de sa vie près du littoral : « Je suis baigné là-dedans depuis tout petit. Je suis un amoureux de la nature. Enfant, je pêchais des anguilles et des saules ici. » Depuis une dizaine d’années, il pense avoir acquis une compétence et une expérience sur les problématiques du littoral. « La nature est un sujet qui me passionne.On ne peut pas être contre la mer, il faut vivre avec elle. Il faut à la fois préserver le patrimoine naturel mais aussi le patrimoine immobilier. On peut vivre ensemble en mettant en place des actions. » La digue des Garennes en est une, par exemple. L’élu poursuit :  » Nous avons un vrai sujet.  Aujourd’hui, je ne suis pas inquiet sur la capacité à mettre en place des actions pour préserver notre littoral. Là où je peux avoir une vigilance, c’est sur notre aptitude, c’est à dire notre système pour agir. Il faut qu’on nous laisse le moyen de prendre la décision. » « Les 3 dernières tempêtes ont montré le bien-fondé des protections qui ont été miss en place », continue-t-il.  » A Hauteville sur mer un enrochement a été mis en oeuvre. Il semble avoir été efficace. »

A partir de son expérience et de l’évolution autour du havre de la Sienne, il se propose lors de la conférence de faire un bref historique de la conquête du littoral et de son urbanisation, porter un regard sur la situation actuelle dans le cadre du changement climatique, rendre compte des actions déjà réalisées et présenter celles qui sont envisageables pour un avenir court, moyen et long terme.

On reparle de la Digue des Garennes-Manche Libre du 23 décembre 2017

Le maire d’Hauteville Jacques Duret et Pierre-Marie Lamellière pendant une phase de travaux de protection de la dune des Garennes. La jonction entre les deux digues, Hauteville et Montmartin, devrait être réalisée.

La jonction des digues de Montmartin et Hauteville-sur-Mer (Manche), près de Coutances, n’est plus un serpent de mer. Ces travaux devraient être réalisés et financés. Le programme d’actions de prévention contre les inondations (Papi), vient d’être validé par les services de l’Etat. La validation de ce programme était nécessaire pour engager des travaux structurants sur le littoral entre les havres de la Vanlée et celui de Regnéville. Une enveloppe de 2.7 millions d’euros est d’ores et déjà acquise entre 2018 et 2023. Lancé par l’association syndicale de défense contre la mer « Vivre avec la Mer » en 2011, le dossier avait été repris par la communauté de communes de Montmartin avant d’atterir à la nouvelle communauté « Coutances Mer et Bocage » (CMB) le 1er janvier 2017.

« Pour les communes concernées et les ASA, c’est un aboutissement, les jurys régional et national ont jugé de la pertinence du PAPI », souligne Pierre-Marie Lamellière, président de l’ASA.

L’Etat à hauteur de 40 %, l’ASA, les communes, la CMB, devraient participer au financement. « 1 million 5 d’euros concernera la jonction entre les deux digues, 400 000 € seront affectés au havre de Regnéville, à son désensablement, à la rechenalisation de la Sienne », assure Pierre-Marie Lamellière. Encore un serpent de mer qui a fait couler beaucoup d’encre.

Pierre-Marie Lamellière conclut : « On est enfin entré dans une phase d’action opérationnelle. Dès à présent on va s’assurer du planning ».