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Manche Libre du 9 août 2019 : Érosion côtière : en plein tour de France des littoraux, un député s’arrête à Coutainville
Au centre, Edith Harzic, Sous-préfète de Coutances, Christian Goux, vice-président au GEMAPI, Jackie Bidot président de Coutances Mer et Bocage et Stéphane Buchou, député de la 3e circonscription de Vendée, entourés de leurs collaborateurs. Une réunion qui s’est tenue jeudi 8 août 2019 à l’école de voile d’Agon-Coutainville.
Jeudi 8 août 2019, le député LREM Stéphane Buchou, député de la 3e circonscription de la Vendée et membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, est venu à Agon-Coutainville (Manche) dans le cadre de son tour de France des littoraux.
Stéphane Buchou, député En Marche de la 3e circonscription de la Vendée, membre de la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, est venu jeudi 8 août 2019 à Agon-Coutainville (Manche) dans le cadre de la mission parlementaire « sur l’adaptation des territoires littoraux face à l’évolution du trait de côte ».
Plusieurs visites sur le terrain
L’objectif de cette journée a été de présenter à Stéphane Buchou l’ensemble des actions envisagées et celles qui ont été réalisées depuis de nombreuses années en matière de gestion des risques littoraux.
Lors de cette visite, le député a découvert : la Samaritaine, à Lingreville, la digue des Garennes, à Hauteville-sur-Mer, la Pointe de Montmartin-sur-Mer, la dune de la Poulette d’Agon-Coutainville, la cale de Gonneville de Blainville-sur-Mer, ainsi que les géotubes, de Gouville-sur-Mer.
Un tour de France des littoraux
Stéphane Buchou réalise un tour de France des littoraux. Parmi ses destinations, il a choisi de s’arrêter à Agon-Coutainville. Son équipe et lui travaillent sur l’écriture d’un texte de loi à propos de l’érosion côtière. Le rapport sera prochainement rédigé et émis en consultation. Agon-Coutainville servira d’exemple à la rédaction du rapport. La mission du député est selon lui de « faire une loi pour les territoires, donc de rencontrer et échanger avec ceux qui y vivent et qui savent« .
La sous-préfète, Edith Harzic, souligne l’importance d’une journée comme celle-ci afin d’obtenir « une caisse à outils qui s’adapte aux besoins des maires et des collectivités« .
Manche Libre du 13 juillet 2019 – Visite d’Emmanuelle Wargon dans la Manche : « La transition écologique se fait ici, localement »
Avant la signature du contrat de transition écologique, à Coutances (Manche), la secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et les élus se sont rendus lundi 8 juillet 2019, à Montmartin-sur-Mer.
Par : Davy Delmotte
Emmanuelle Wargon, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, a signé lundi 8 juillet 2019, en fin de matinée, à Coutances (Manche), le contrat de transition écologique avec Coutances Mer et Bocage. Neuf millions d’euros seront débloqués pour financer des actions.
« Reconnaître tout ce qui a déjà été fait et permettre une accélération des actions et des expérimentations grâce à ce contrat. » La secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, Emmanuelle Wargon, s’est rendue lundi 8 juillet 2019, à Montmartin-sur-Mer (Manche) puis à Coutances, dans le cadre de la signature du Contrat de transition écologique.
Un contrat à 9 millions d’euros
Cet outil pour lequel la communauté de communes Coutances Mer et Bocage a été retenue est soutenu financièrement par l’État et une dizaine d’acteurs socio-économiques du territoire. Neuf millions d’euros sont programmés pour réaliser 26 actions. Le contrat est composé de cinq grands axes : la reconquête de la qualité des eaux, l’érosion du littoral, l’économie circulaire des ressources locales valorisées, la production des énergies renouvelables et l’éducation à l’environnement. Côté actions, une évolution des pratiques d’élevage ovins et bovins sera programmée, la station de traitement des eaux de Coutances rénovée et modernisée, ou encore des biens situés en zone à risque sur la pointe de Montmartin-sur-Mer délocalisés.
Visite du havre de la Sienne
La ministre s’est rendue avec les élus près du havre de la Sienne et à la station d’épuration de Montmartin. Différents acteurs ont pu présenter une action. La jeune association Il est encore temps Coutances s’est aussi présentée aux élus. Près du havre, la ferme du Marais est un exemple d’entreprise agricole menacée par la montée des eaux. Le contrat de transition écologique doit justement tenter de trouver une solution de relocalisation.
La dune est renforcée grâce aux lycéens – Ouest France du 25 janvier 2019
La dune est renforcée grâce aux lycéens
Encadrés par des représentants du Symel, Éric Neuville, coordinateur technique, et Michel David, garde du littoral, ils ont effectué un double travail. D’abord du fascinage, « c’est-à-dire de la coupe d’arbustes ligneux pour, ensuite, installer les branchages sur des surfaces en creux, où le vent s’incruste, afin de piéger le sable. Ce sable est alors retenu par ces petites branches et ainsi la dune se reconstitue », a expliqué Éric Neuville. L’autre ouvrage consiste à canaliser le public. « Pour que les gens ne se promènent pas partout et ne dégradent pas les lieux, on va aménager des sentiers et clôturer des espaces sensibles. »
Le Conservatoire agit sur ce site naturel depuis cinq ans. Et le résultat est encourageant : « Depuis 2015, on a planté environ 700 m de linéaire de ganivelles, petites clôtures en bois qui piègent le sable. Et le secteur s’est bien engraissé. Les premières ganivelles sont déjà presque toutes ensevelies sous le sable. »
Conforter la dune
Une deuxième rangée de ganivelles a été posée, juste derrière la première et ce double rempart fait grossir fortement la dune rongée par l’érosion.
« L’accès à la plage par ces petits creux va être canalisé, ajoute Michel David. On va diminuer le nombre de brèches pour conforter la dune. » Le sentier, le long du littoral, va également être réaménagé sur environ 150 m. « Ces travaux sont utiles, même si on n’a pu renforcer, pour le moment, que 200 à 300 m de dune. Ce sont de petits pas mais ils sont payants. La méthode douce pour renforcer ce littoral fonctionne bien, même s’il faut du temps. On suit les mouvements de la nature. On s’adapte à chaque lieu. Chaque secteur a besoin d’un chantier particulier. »
50 000 m3 de sable pour la Digue des Garennes- Ouest France du 15 février 2019
La digue des Garennes, à Hauteville-sur-Mer, va être consolidée par un apport massif de 50 000 m³ de sable. |
Les digues sont gérées par l’intercommunalité depuis janvier 2018. Celle des Garennes, à Hauteville, va faire l’objet d’une vaste opération d’ensablement.
Depuis toujours, les digues du littoral coutançais étaient à la charge des communes ou de l’Association syndicale autorisée (Asa) Vivre avec la mer à sa création, en 2014. Cette dernière était responsable de l’entretien des digues de Montmartin-sur-Mer (350 m) et d’Hauteville-sur-Mer (845 m). La commune de Montmartin s’occupait, quant à elle, de la digue de la Porte-à-Flot (180 m), et la commune d’Hauteville de la digue des Garennes (350 m).
Mais depuis le 1er janvier 2018 et la création de la compétence Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi), c’est à la communauté de communes Coutances Mer et bocage de prendre en charge l’entretien des digues de son territoire. « Obligation de la Dreal » , la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement, précise Christian Goux, vice-président chargé de la Gemapi.
Où prendre le sable ?
Pour 2019, Vivre avec la mer a proposé à CMB de réaliser un apport massif de sable pour la digue des Garennes, de sorte à ne pas avoir à réitérer l’opération chaque année. En tout, 50 000 m³ de sable, « à titre expérimental » , viendront contrer les vagues. La Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) a donné son accord. Le programme, qui s’élève à 102 149 €, sera pris en charge pour deux tiers par l’association et un tiers par CMB.
Reste à savoir où prendre cette quantité de sable. « J’avais déjà demandé que le sable soit pris dans le havre de Regnéville, ce qui permettrait d’augmenter le tirant d’eau pour les bateaux , a souligné Bernard Malherbe, maire de Regnéville-sur-Mer. Je n’ai pas eu gain de cause. »
C’est en effet à la DDTM de définir l’endroit où le sable sera prélevé. Selon Gérard Paisnel, maire d’Orval-sur-Sienne, le sable déchargé sur les dunes « remonte la Sienne . C’est de l’argent perdu. Et ce sable empêche la navigation. Dans les années 1960-1970, un petit chalutier pouvait encore y naviguer, ce n’est plus possible aujourd’hui ».
Pour les élus, la DDTM est trop catégorique. « Selon eux, un havre a vocation à s’ensabler, point » , signale David Laurent, adjoint à la mairie de Gouville. Les travaux devraient être réalisés au premier semestre 2019.
Notre Littoral pour Demain-Journal du Projet N° 1- Juin 2018
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