Tempêtes du 15 novembre 2020
Photos réalisés le 16 novembre au matin. A noter les dégradations nord de la digue promenade et sud digue des Garennes.
Afin de pouvoir mettre en oeuvre les travaux projetés sur plusieurs années et ainsi de défendre leurs intérêts, les propriétaires riverains d'Annoville, Hauteville et Montmartin sur-mer se sont regroupés en créant l'Association Syndicale Autorisée « Vivre avec la mer »
Ensemble des projets sur digue des Garennes
Photos réalisés le 16 novembre au matin. A noter les dégradations nord de la digue promenade et sud digue des Garennes.
La Visite Technique Approfondie des ouvrages s’est déroulée le 18 décembre 2019, de 9h à 13h. Le temps était froid et couvert au début, se dégageant vers la fin.
Le coefficient était de 78 avec une basse mer à 5h58 et une pleine mer à 11h20. Elle a été réalisée par Jacques PRIGENT du bureau d’études SAFEGE.
Madame HUBERT de Coutances Mer et Bocage, ainsi que Monsieur LAMELLIERE de l’ASA « Vivre avec la mer » étaient également présents pendant la visite.
Pour chacun des ouvrages, les photos sont disponibles en annexe du présent rapport et sont répertoriées par ouvrage et par tronçon dans les fiches de visite (présentes au chapitre 4 du présent rapport).
Afin de simplifier la lecture et le suivi des VTA sur les digues, le découpage des digues en tronçons a été conservé à l’exception de la digue des Garennes qui a subi des travaux importants de nature à faire évoluer son découpage.
Dans ce dossier les éléments de dossier pour la réalisation de la digue des Garennes.
La digue des Garennes, à Hauteville-sur-Mer, va être consolidée par un apport massif de 50 000 m³ de sable. |
Les digues sont gérées par l’intercommunalité depuis janvier 2018. Celle des Garennes, à Hauteville, va faire l’objet d’une vaste opération d’ensablement.
Depuis toujours, les digues du littoral coutançais étaient à la charge des communes ou de l’Association syndicale autorisée (Asa) Vivre avec la mer à sa création, en 2014. Cette dernière était responsable de l’entretien des digues de Montmartin-sur-Mer (350 m) et d’Hauteville-sur-Mer (845 m). La commune de Montmartin s’occupait, quant à elle, de la digue de la Porte-à-Flot (180 m), et la commune d’Hauteville de la digue des Garennes (350 m).
Mais depuis le 1er janvier 2018 et la création de la compétence Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations (Gemapi), c’est à la communauté de communes Coutances Mer et bocage de prendre en charge l’entretien des digues de son territoire. « Obligation de la Dreal » , la Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement, précise Christian Goux, vice-président chargé de la Gemapi.
Où prendre le sable ?
Pour 2019, Vivre avec la mer a proposé à CMB de réaliser un apport massif de sable pour la digue des Garennes, de sorte à ne pas avoir à réitérer l’opération chaque année. En tout, 50 000 m³ de sable, « à titre expérimental » , viendront contrer les vagues. La Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) a donné son accord. Le programme, qui s’élève à 102 149 €, sera pris en charge pour deux tiers par l’association et un tiers par CMB.
Reste à savoir où prendre cette quantité de sable. « J’avais déjà demandé que le sable soit pris dans le havre de Regnéville, ce qui permettrait d’augmenter le tirant d’eau pour les bateaux , a souligné Bernard Malherbe, maire de Regnéville-sur-Mer. Je n’ai pas eu gain de cause. »
C’est en effet à la DDTM de définir l’endroit où le sable sera prélevé. Selon Gérard Paisnel, maire d’Orval-sur-Sienne, le sable déchargé sur les dunes « remonte la Sienne . C’est de l’argent perdu. Et ce sable empêche la navigation. Dans les années 1960-1970, un petit chalutier pouvait encore y naviguer, ce n’est plus possible aujourd’hui ».
Pour les élus, la DDTM est trop catégorique. « Selon eux, un havre a vocation à s’ensabler, point » , signale David Laurent, adjoint à la mairie de Gouville. Les travaux devraient être réalisés au premier semestre 2019.